05 January 2006

Um texto antigo que escrevi há muito tempo em françês. Não sei mt bem porquê apeteceu-me pô-lo aqui...

Monologue d’un fou

Fais en sorte que seul ton ombre soit capable de te voir…
Ne t’arrête surtout pas. S’il y a une chose que je déteste se sont bien les dégonflés. Mais toi tu n’es pas une dégonflée, n’est-ce pas? Ne me trahis pas, fais ce que je te demande, va ma belle. Ne me regarde pas comme si je t’avais demandé de tuer. Tout ce que je t’ai dit de faire c’est par amour. La voilà qui recommence! Arrête, je te dis! Que faut-il faire pour que tu m’écoutes?! Pourquoi t’acharnes-tu à me faire malheureux?! Je te demande seulement de partir! Est-ce si difficile de faire ce que je te dis pour une fois? Jour et nuit tu me suppliais d’être ton maître, je le voyais dans tes yeux! Tu me regardais comme animal perdu qui cherche une raison de vivre. Je te l’ai donnée, ta raison, et maintenant que j’ai besoin de toi, tu veux me laisser tomber?! Non ma belle, cela ne se passera pas comme ça! Tu vas faire ce que je te dis! Tu sais très bien de quoi je suis capable, et tu le sais très bien, je peux te laisser quand je veux. C’est toi la faible ici, et tu en es consciente! Tu ne veux pas l’avouer, c’est tout. C’est bien pour ça que je t’aime. C’est ta faiblesse qui m’a séduit! C’est ton besoin de moi que m’a attiré vers toi! Et c’était beau, n’est pas? Tu t’en es réjouit autant que moi, si pas plus. Tu l’avais trouvé, ton sauveur! Celui que tu recherchais depuis l’enfance. Je le savais, tu le savais. Et tout était parfait, comme dans les beaux livres. En fait, tout l’a toujours été. Sauf que tu ne voulais pas le voir ! Tu t’obstinais à trouver l’erreur, tu t’obstinais à trouver tes parties incomplètes, tu t’obstinais à trouver des raisons pour mon existence au près de toi. Tu, tu, tu! Tu ne pensais qu’à toi, sale égoïste! Moi non plus je ne pensais qu’à toi! Et je me suis oublié… Mais moi j’en ai marre de jouer les héros! Depuis trop longtemps que je ne fais que ça! Tu n’es pas la seule, tu sais? Ne me fait pas cet air de petite fille gâtée! Tu l’as su à partir du moment où tu es rentrée dans ma maison, qu’il y a avait eut beaucoup d’autres avant toi! Tu l’as su, mais tu te l’es nier. Et tu évitais sagement ce sujet de conversation… Tu l’as vue, ma maison, mes moissons, mes poisons. Et tu t’es acharnée à rester. Comme pour te torturer, encore plus. Tu aimes ça, la torture. Tu n’es qu’une sotte. Et il est bien temps que tu partes. Par ce qu’il y en a d’autres qui attendent.

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